Une rémanence ovarienne est, dans la majorité des cas, la conséquence d’une erreur chirurgicale lors de l’ovariectomie. Elle provient de la section accidentelle ou de l’oubli d’un ovaire, ou de la perte d’un ovaire dans la cavité abdominale, suivie d’une réimplantation dans l’omentum.
Le tissu ovarien résiduel est généralement situé en position anatomique. Il s’agit souvent de l’ovaire droit mais, dans 50 % des cas, la rémanence est bilatérale. Un ovaire entier est parfois concerné.
Des signes d’œstrus après l’ovariectomie constituent le motif de consultation le plus fréquent. Ils sont observés dans les semaines qui suivent l’intervention, mais peuvent aussi s’exprimer plusieurs mois voire plusieurs années après.
D’autres expressions cliniques sont possibles : la présence de tissu ovarien peut se traduire par une hyperplasie, voire par une fibroadénomatose mammaire. Une gestation est aussi possible.
>> Diagnostic différentiel
>> Démarche diagnostique
>> Démarche thérapeutique
Article issu de la Dépêche Technique n° 155 - décembre 2017
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